La remédiation cognitive consiste à réaliser une rééducation des fonctions cognitives déficitaires par l’intermédiaire d’exercices stimulant les connexions neuronales.
Pour qui ?
Elle est préconisée en cas de faiblesse cognitive comme par exemple des difficultés attentionnelles, de mémorisation ou d’organisation.
Ces difficultés sont retrouvées dans divers pathologies :
- Lors de pathologies neurologiques (Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaque, AVC, maladies neuromusculaires,…)
- Lors de pathologies psychologiques ou neuro-développementales (schizophrénie, bipolarité, dépression, autismes, TDAH, déficience intellectuelle, troubles spécifiques des apprentissages, etc…)
Principe :
Le principe repose sur la stimulation du cerveau et sur le phénomène de la plasticité neuronale.
Il a en effet été démontré qu’en stimulant de manière intensive le cerveau à l’aide d’exercices répétés, il s’exerce une réorganisation neuronale (plasticité neuronale).
Ainsi, si vous réalisez plusieurs fois par jour des exercices de stimulation cérébrale, votre cerveau se réorganise afin de développer un grand nombre de connexions neuronales et développe ainsi de meilleures compétences dans le domaine travaillé.
Par exemple, il a été démontré que les personnes jouant de manière intensive aux jeux vidéo d’aventure développent leurs capacités en attention visuelle et en vitesse de traitement des informations visuelles.
En résumé, votre cerveau est comparable à un muscle. Comme lors de séances de musculation, pour développer votre cerveau, il est nécessaire de réaliser des exercices par répétitions.
Toutefois, il faut bien avouer que dans certaines pathologies, la remédiation cognitive aura un effet limité. Elle permettra toutefois de ralentir la dégradation neuronale.